Fille unique, la rencontre avec les poneys m’a permis de me sentir entourée, non seulement de ces Êtres magiques mais aussi de passionnés de ces derniers, dans un climat bienveillant, enrichissant et dynamique. C’est à ce moment-là que j’ai appris à évacuer les sensations de peur, de colère ou de tristesse en riant de mes chutes, en me relevant et en recommençant, en progressant, en me challengeant encore et encore. J'ai aussi appris les sensations de joie, de partage, d'échanges, et bien davantage.

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Gratitude à Konig, Jolyboy,… ainsi qu’aux copains des premiers pas à poney : Olivier, Ingrid, Frédérique, Peggy,…

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Cet environnement positif m’a menée sur le chemin des examens fédéraux d’équitation : théorie, hippologie, pratique, dressage, obstacle, cross qui me mettaient dans un très grand état de stress. C’est encore cet environnement porteur qui m’a permis de me sortir à chaque fois de ces états et d’obtenir les examens. J'y gagnais en confiance en moi.

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Gratitude à Traviata et Jarnac ainsi qu’à Grégory, Nicolas,…

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Je n’étais pas au bout de mes peines puisque le passage des examens fédéraux n’était en fait que la porte pour les concours de sauts d’obstacles… Autre pression, autre stress... Une première difficulté est apparue lorsque j’ai trouvé le box de Traviata vide, sans explication. Celle-ci s’est résolue, par magie, avec l’arrivée dans ma vie d’un cheval avec lequel j’ai pu vivre une belle progression. N’étant absolument pas compétitrice, je trouvais dans l’équipe une force insoupçonnée pour être présente aux remises de prix.

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Gratitude à Topazus ainsi qu’à Franck, Cathy, Anne-Sophie, Richard, Cyril, et toute la team des Ecuries de Roclincourt.

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La vie m’orientant sur des études plutôt que sur une pratique équestre, une deuxième difficulté a vu le jour lorsqu’il a fallu vendre Topazus et quitter les gens que j’aimais. J’ai eu la chance de découvrir d’autres sportifs et de survivre tant bien que mal dans un autre univers. La pratique d’une nouvelle discipline : la natation m’a montré qu’on pouvait très vite combler des lacunes techniques dans un groupe porteur ; et c’est ainsi que j’apprenais dans la même année à nager plus de 25m en crawl et à me mesurer avec mes compagnes de lignes d’eau lors de compétitions universitaires sans être totalement ridicule. Cependant, les chevaux n’étaient jamais très loin. La preuve en est d’avoir suivi une licence « Entraînement Sportif et Performance Motrice » option équitation (sans cheval ni coach) ! puis une « Maîtrise Management du Sport » (sans une once de qualité organisationnelle) !

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Gratitude à tous mes amis de fac qui m’ont soutenue, voire portée durant cette période.

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N’y tenant plus mais ne sachant comment revenir dans le monde des chevaux, j’ai passé les tests pour entrer en formation monitorat d’équitation. N’ayant jamais misé mon approche des chevaux sur de la technique pure, j’errais de centre équestre en centre équestre en passant pour une débutante, en perdant progressivement le peu de confiance en moi qu’il me restait jusqu’à découvrir une lueur. Je suis rentrée en formation et ai fini par faire partie d’une équipe de concours complet avec laquelle nous sommes parvenus à nous qualifier pour les championnats du Nord contre toute attente ! Encore une fois cette énergie de groupe. Et dans la foulée, j’obtenais le Brevet d’Etat option Concours Complet.

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Gratitude à Eloi ainsi qu’à Eric, Vincent, François, Roxane, Jérémy, et toute la team du Centre Equestre de Seclin.

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Une troisième difficulté, toujours la même finalement, était de perdre à nouveau mon compagnon d’émotions puisqu’Eloi n’était pas à moi. Pour gagner sa vie pas de mystères, il faut travailler ce qui m’éloigne à nouveau des chevaux. En devenant professeur des écoles, je me gardais du temps pour créer l’association Poney’Phémère System et continuer de créer des moments de joie autour de moi en en faisant profiter les enfants. Je n’étais alors plus réellement actrice à cheval, dans le sens où je ne montais plus, mais je devenais plutôt soigneuse, palefrenière, animatrice...

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Gratitude à tous les poneys que j’ai vu passer, qui sont restés un peu ou longtemps dans l’association, à Iris, Annabel, tous les bénévoles, toutes les structures d'accueil et tous les enfants très très très nombreux. Chacun m’a apporté plus qu’il ne peut le penser.

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Devant les bulles d’oxygène que me procuraient les poneys, l’effectif a augmenté, jusqu’à dépasser la barre fatidique de 10, limite qui a généré un grand état de stress dans l’organisation avec deux enfants et un mari, que j’ai géré comme j’ai pu, sans toutefois trouver de très bons arrangements, me fatigant davantage sur le plan émotionnel que sur la charge de travail effective. En parallèle, las de l’environnement de travail dans lequel je me trouvais, je reprenais une année de Master « Prévention Rééducation Santé » dans lequel je découvrais de nouvelles personnes très enthousiastes et bienveillantes qui m’ont donné elles aussi une grande bouffée d’air frais.

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Gratitude à Caroline, Marion, M Calonne, M Elsermans,…

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Totalement perdue dans toutes ces vies, et le nez dans le guidon de la routine du travail, j’ai voulu me remettre à cheval autrement, en suivant une formation d’équitation éthologique. Etant très déconnectée de moi-même, je me suis noyée ce qui m’a beaucoup frustrée au départ. Mais encore une fois, l’osmose du groupe m’a sorti la tête de l’eau et m’a permis à nouveau de réussir les examens des BFEE1 et BFEE2 après de gros déboires, tremplins pour démissionner enfin de mon poste.

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Gratitude à Volte ainsi qu’à Andy, Catherine, David, Aurélie, Marion, Sophie, Béa, Guy…

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Pour tenter de me comprendre, j'ai rencontrée du monde et suis allée en Arizona, chez les indiens navajos, où j’ai découvert une philosophie basée sur la Beauté, et où j’ai pu comprendre que je m’éloignais de chacun de mes objectifs en m’orientant toujours beaucoup trop vers la souffrance plutôt que vers la joie. J’y ai décelé une forme de paix à rechercher.

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Gratitude aux chevaux sauvages ainsi qu’à Gino, Clayson, toute cette fabuleuse équipée de femmes en territoire sacré et à Caroline, Olivier, Corinne et Gaëlle.

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Il était temps de me remuer un bon coup, de procéder à un sacré « nettoyage », afin que je me remette sur le chemin de la Joie en prenant conscience de l’importance de l’environnement, ce qui a été réalisé dans les programmes et séminaires de développement personnel de Max Piccinini.

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Gratitude à Max, Stéphanie, Marine, à toute la Team RéussiteMax et à toutes les personnes bienveillantes que j’ai rencontrées en chemin ainsi qu’à Manu, Esteban et Emilio qui me supportent tous les jours !

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Sur ce chemin, j’ai su très rapidement que le fil rouge résidait dans les poneys pour lesquels j’ai une profonde reconnaissance de m'avoir relevée à chaque fois de mes peines. Cependant, ne rentrant dans aucune case (ni compétitrice, ni monitrice, ni éducatrice, ni coach) il a fallu me construire ma propre identité : je me sens bien dans le rôle de catalyseur des émotions que peuvent engendrer les poneys. Ils m’ont tant apporté d'émotions positives dans tant de domaines différents, que je sais reconnaître le potentiel de chaque situation entre un enfant et un poney ; il fait quasiment toujours écho en moi.

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Beaucoup d’enfants sont en joie avec les poneys, ils aident sans s’en rendre compte les enfants qui ont davantage d’émotions négatives, par le modèle qu’ils leur donnent. Et c’est ainsi qu’un groupe d’enfants finit toujours par sortir gagnant d’une rencontre avec les poneys, chacun à sa façon, parfois simplement dans l’observation.

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Parallèlement, si je continue à m’interroger sur les soins énergétiques, la communication animale ou l'ostéopathie,... c'est pour devenir une meilleure humaine pour les poneys et pour les humains.

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Montrer quels sont les bienfaits de vivre en harmonie avec les poneys et proposer leurs services en toute sécurité, dans le respect, la bienveillance et l’écoute afin de permettre aux enfants et aux adultes de devenir responsables et autonomes, voilà une mission qui me tient à cœur.

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Mon souhait est de mettre les poneys au service de la pédagogie positive.